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2 septembre 2022Tous les articles de ce blog sont rédigés en collaboration et avec la supervision des professionnels de santé de notre centre de gastro-entérologie.
La variole du singe (Monkeypox) est une maladie virale infectieuse. Caractérisée par une poussée de vésicules remplies de liquide et accompagnée de démangeaisons. C’est une maladie très contagieuse. Découvrez dans cet article les modes de transmission, le dépistage ainsi que la marche à suivre pour une prise en charge complète en Belgique en cas d’atteinte du virus de la variole du singe.
Avant de rentrer plus en détails sur l’épidémie de la variole du singe, il faut savoir que votre centre Welliecare prend très au sérieux toutes les maladies épidémiologiques. A cette occasion – afin de venir en aide à la population belge – votre clinique Welliecare a mis en place un centre de dépistage, pour vous permettre de dépister le virus Monkeypox à Bruxelles. Nous sommes également à votre disposition pour répondre à vos questions et pour tout complément d’information, et ce, via le formulaire de contact.
Qu’est ce que la variole du singe ?
Définition du virus
La variole du singe, dont le virus nommé Monkeypox, est une maladie virale zoonose. Cela signifie que cette infection peut être transmise aux humains par les animaux (rongeurs, primates, etc.). Cependant, elle peut également se transmettre entre êtres humains. Le Monkeypox se transmet par contact cutané direct, ou indirect (linge contaminé, etc.). Ses symptômes sont assez similaires à ceux de la variole (douleurs ou démangeaisons), mais restent toutefois cliniquement moins graves. Car il s’agit d’une maladie bénigne qui se résolve spontanément sous 2 à 3 semaines.
Histoire de la variole du singe
Cette maladie porte le nom de « variole du singe » car elle a été observée pour la première fois sur des singes, dans la fin des années 50. Ce n’est que 10 ans plus tard, en 1970, que cette maladie a été détectée chez l’homme.
L’infection du Monkeypox était quasi-absente du territoire européen. Ce n’est qu’en mai 2022 qu’elle a fait son apparition dans plusieurs foyers de contamination autochtone au Royaume-Uni, dans un premiers temps. Avant de se développer dans plusieurs pays européens ainsi qu’en Amérique du nord et en Australie.
Comment se transmet le Monkeypox ?
La variole du singe a plusieurs modes de transmission :
- entre être humains
- contact indirect
- contact direct
- contact étroit et direct
- de l’animal à l’homme
Notez qu’il est également possible que l’homme transmette le virus aux animaux.
Transmission d’une personne à l’autre
La transmission du Monkeypox est possible entre êtres humains, si l’on entre en contact avec une personne infectée par le virus.
Contact indirect
Un contact indirect signifie qu’une personne peut être contaminée par le virus en étant mise au contact d’objets contaminés par une personne infectée : divers objets, appareils électroniques, surfaces, linge de maison, linge de toilette, vêtements, etc.
Le simple fait de toucher ces objets contaminés suffit pour attraper la maladie. C’est ce que l’on appelle des fomites ou vecteurs passifs.
Contact direct
Entrer en contact direct offre la possibilité d’être infecté par le virus. Et ce, en étant exposé aux postillons, micro-gouttelettes et diverses secrétions respiratoires projetées par une personne porteuse du virus. Ce cas de figure est notamment possible lors d’un échange avec un individu infecté, se trouvant à une distance de moins de 2 mètres.
La transmission du virus par voie aérienne est possible car les plaies se trouvant dans la bouche, peuvent être contagieuses.
Contact étroit et direct
Le contact direct et étroit à l’origine de la transmission de la variole du singe peut se faire via :
- les lésions cutanées : toutes les croûtes et diverses plaies présentent à la surface de la peau
- les muqueuses : la bouche, l’anus, le nez, et tous les orifices naturels qui produisent du mucus
- les fluides corporels : la salive, le sang, et le sperme
Tous les contacts de peau à peau, de bouche à bouche, de bouche à peau, etc. Les contacts sexuels sont notamment concernés.
Une femme enceinte, porteuse du virus, peut également le transmettre à son fœtus.
A savoir ! Des personnes infectées, mais ne présentant aucun symptômes ont été signalées. On ignore toutefois si ces personnes peuvent transmettre la maladie. Bien que le virus ait été trouvé dans leurs liquides corporels, des recherches sont en cours pour définir si la maladie est transmissible uniquement par ces liquides.
Transmission de l’animal à l’homme
Toute personne peut être contaminée si elle touche un animal porteur du virus Monkeypox. Les animaux concernés par le risque de transmission sont : les primates, les rongeurs, les écureuils, les antilopes et les gazelles.
Le contact physique à risque peut être :
- une griffure ou une morsure
- ou bien lors de la pratique de la chasse : le piégeage, le dépouillement, la manipulation, la cuisson et la consommation des carcasses et de la viande de l’animal infecté.
Il est impératif d’éviter tout contact avec des animaux malades ou morts, notamment avec leur viande et leur sang.
Quels sont les symptômes de la variole du singe ?
Le Monkeypox provoque des symptômes divers et variés, plus ou moins graves en fonction de l’état de santé de la personne atteinte. Des symptômes bénins à l’internement en établissement de santé pour les personnes qui développent une forme sévère.
Symptômes de la maladie
Les symptômes de la variole du singe sont les suivants :
- la fièvre
- des maux de tête
- des douleurs musculaires telles que les courbatures
- des douleurs dorsales
- des maux de gorge et douleurs lors de la déglutition
- la fatigue : une perte d’énergie se fait ressentir (asthénie)
- gonflement des ganglions lymphatiques : présents au pli de l’aine et dans le cou, sous la mâchoire, ils peuvent gonfler et devenir douloureux
- démangeaisons
- une éruption cutanée vésiculeuse étendue (d’une à plusieurs milliers). Les zones pouvant être atteintes sont : les mains, les pieds, le visage (la bouche, la gorge), l’aine, les zones génitales et anales, le tronc et les membres. Au départ ce sont des macules : plates, qui en se remplissant de liquide, évoluent en papules puis deviennent des pustules. Ces lésions finissent par se dessécher, former une croûte, cicatriser et tomber, pour laisser place à une nouvelle couche de peau qui se forme en dessous.
Ces symptômes persistent deux à quatre semaines et finissent par disparaître seuls. L’accès à des médicaments qui calment les symptômes est possible, notamment pour lutter contre la fièvre et les douleurs.
A savoir ! L’institut de santé publique belge Sciensano a déclaré qu’il est toutefois possible de présenter des signes atypiques de la maladie. Par exemple : pas de lésions cutanées (ou une seule) et des douleurs et des saignements anaux.
Complications du Monkeypox
Les complications du virus sont les suivantes :
- l’éruption cutanée devient majeure (dépasse les 100 vésicules)
- l’éruption cutanée présente des surinfections ou une infection généralisée
- des problèmes digestifs
- des troubles du spectre ORL
- l’atteinte des yeux
- des complications neurologiques : encéphalitiques
- des complications pulmonaires : pneumopathie
Les complications sont plutôt rares et se produisent dans 1 à 10 % des cas. Principalement chez les personnes immunodéprimées, les enfants et les femmes enceintes qui sont ceux qui comportent le plus de risques de complications graves.
En revanche le taux de mortalité de la variole du singe est relativement bas.
Attention ! Si vous avez été en contact, de quelque nature que ce soit, avec une personne présentant de tels symptômes ou si vous développez ces symptômes, il est urgent de prendre contact avec un agent de santé. Vous trouverez ci-après la liste des centres de vaccination en Belgique.
Dépistage et diagnostic de la variole du singe
Afin de dépister et de diagnostiquer le virus Monkeypox, il est essentiel de suivre plusieurs étapes.
Comment dépister le virus Monkeypox ?
Le dépistage du virus Monkeypox se fait en deux temps :
- dans un premier temps, le médecin en charge du patient, l’examine. Et ce afin de s’assurer que les lésions présentent sur son corps correspondent bien à celles de la variole du singe et non à une autre maladie qui présenterait également une éruption cutanée. Citons : le zona, la rougeole, la gale, le syndrome pieds-mains-bouche, la varicelle, la syphilis, ainsi que les diverses réactions cutanées qui donnent suite à une allergie
- dans un second temps, un test PCR sera nécessaire afin d’identifier biologiquement le virus. Cette étape sert à confirmer le premier diagnostique
Il est parfois même nécessaire, mais non systématique de faire un prélèvement cutané. Ce cas de figure se présente en cas de doute du diagnostic. La détection du virus de la variole du singe se fait par un TAAN Test d’Amplification des Acides Nucléiques :
- prélèvement muqueux naso-pharyngé (dans le cas d’une poussée dans la bouche ou la gorge) ou bien sur les lésions génitales et anales
- par biopsie, écouvillon cutané (au niveau des vésicules ou pustules)
Une fois le diagnostique établi par le médecin, le cas doit obligatoirement être signalé aux autorités régionales. Et ce afin que l’Etat puisse prendre des mesures de prévention.
Où effectuer un dépistage de la variole du singe à Bruxelles ?
Si vous êtes sur Bruxelles et que vous souhaitez vous faire dépister de la variole du singe, le centre de gastro-entérologie Welliecare situé à Ixelles, propose la réalisation de dépistages via des tests sur les selles.
Le centre est joignable via le formulaire de prise de rendez-vous.
Dans le cas où vous vous trouvez dans une autre région de Belgique, la plupart des hôpitaux effectuent les tests de dépistage du Monkeypox. Par conséquent, vous pouvez contacter l’hôpital le plus proche de chez vous, ou bien votre médecin traitant pour de plus amples informations.
Que faire en cas de contamination en Belgique ?
Je pense être infecté
Vous pensez avoir été mis au contact d’un un individu infecté par le virus ?
Voici la procédure à suivre. Vous devez :
- surveiller l’éventuelle apparition de symptômes, sur une période de 21 jours à partir du jour d’exposition
- en cas d’apparition des symptômes, vous devez appeler un médecin afin de confirmer le diagnostique
- si celui-ci suspecte également une infection à la variole du singe, prenez rendez-vous au numéro suivant afin de confirmer le diagnostique : 02/506 70 72 Bruxelles
Entre chaque étape, prenez soin de vous laver correctement les mains et isolez-vous autant que possible.
A savoir ! Il est désormais possible d’avoir accès à un prélèvement depuis les hôpitaux ainsi que dans le cabinet de certains médecins généralistes. Et ce, compte tenu de la croissance actuelle des cas et de l’importance d’obtenir rapidement un diagnostique.
J’attends les résultats du test
Tant que le virus n’a pas été exclu, les mesures suivantes devront être suivies :
- évitez tout contact pendant 21 jours : en particulier avec les enfants, les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes
- aucun contact sexuel
- évitez tout contact avec les animaux, notamment les rongeurs
- exclure les dons de sang, d’organe, de moelle osseuse, etc.
- portez un masque chirurgical pour entrer en contact avec d’autres personnes, lorsque le contact est indispensable, et informez-les de votre atteinte
Dans le cas où la personne entre en contact avec des personnes à haut risque : elle devra rester en quarantaine 21 jours. Une fois les lésions résorbées et la quarantaine terminée, il est recommandé d’utiliser des préservatifs pendant au moins douze semaines. Et ce, afin d’éviter toute transmission par le sperme.
Je suis atteint par le virus Monkeypox
Une fois le diagnostique confirmé, veuillez contacter immédiatement un des 9 centres de vaccination suivant pour prendre rendez-vous :
- Bruxelles : CHU Saint-Pierre : 02/535 31 77
- Dr. Charlotte Martin
- Dr. Agnès Libois
A partir du 08 août 2022 : du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h : 02/506 70 72
- Hainaut : CHU Charleroi : 071/92 22 58 – 071/92 23 07
- Dr. Rémy Demeester
- Liège : CHU Liège : 04/270 31 90
- Prof. Michel Moutschen
- Namur : CHU Mont-Godinne :
Lundi – vendredi 8 – 17 h: 081/42 28 61
Week-end 8 – 17h: 081/42 31 01
- Dr. Nathalie Ausselet
- Prof. Bénédicte Delaere
- Anvers : Institut de Médecine Tropicale (IMT)/ UZ Antwerpen (UZA) : 03/247 66 66
- Prof. Dr. Patrick Soentjens
- Prof. Dr. Erika Vlieghe
- Prof. Dr. Pierre Van Damme
- Brabant flamand : UZ Leuven : 016/34 47 75 – 016/33 22 11
- Prof. Paul De Munter
- Prof. Eric Van Wijngaerden
- Prof. Inge Derdelinckx
- Flandre-Orientale : UZ Gent : 09/332 21 11 – 09/332 23 50
- Dr. M-A De Scheerder
- Prof. Linos Vandekerckhove
- Prof. Steven Callens
- FlandreOccidentale : AZ Sint- Jan Brugge-Oostende: 050/45 23 12 – 050/45 23 20
- Prof. Stefaan Vandecasteele
- Dr. Jens Van Praet
- Limbourg : Jessa Ziekenhuis : 011/33 81 11 – 011/33 76 50
- Prof. Peter Messiaen

Traitement et vaccination de la variole du singe
Des produits ont été mis au point pour le traitement de la variole. Ces traitements peuvent également servir pour traiter la variole du singe, notamment le Tecovirimat qui a été approuvé en janvier 2022 par l’agence européenne des médicaments.
En revanche nous n’avons pas le recul nécessaire pour constater ses effets dans un contexte épidémique. C’est la raison pour laquelle une collecte de données accompagne le traitement.
Traitement du virus
Toute personne porteuse de la variole du singe devra suivre les indications de son médecin traitant. Les symptômes de cette maladie disparaissent d’eux-mêmes, il n’y a par conséquent aucun traitement propre à ce virus.
Calmer les symptômes
En revanche, le médecin peut proposer aux personnes atteintes de la variole du singe un traitement symptomatique. En d’autres termes, des médicaments pour calmer les symptômes :
- des analgésiques pour calmer la douleur
- des antipyrétiques pour faire baisser la fièvre
- un anesthésique local pour calmer les démangeaisons
Dans des cas les plus rares, le médecin peut décider de donner à son patient un traitement antiviral, comme le Tecovirimat, ou par immunoglobulines.
Attention interdiction ! Il est en revanche, formellement interdit d’utiliser des anti-inflammatoires. Et ce, car ils provoquent une évolution vers des formes plus graves de la maladie.
Nettoyer l’éruption cutanée
L’éruption cutanée doit être soignée avec grand soin localement :
- elle peut être nettoyée avec de l’eau stérilisée ou bien de l’antiseptique
Quant aux lésions se trouvant dans la bouche :
- effectuer des bains de bouche à l’eau salée
Les lésions sur le corps pourront être soignées par :
- des bains chauds au bicarbonate de soude et au sel d’Epsom
Pour soulager la douleur, il est possible d’utiliser :
- la lidocaïne, notamment sur les lésions buccales et péri-anales
Attention ! Il est également interdit à toute personne infectée de se gratter les lésions. Et ce, afin d’éviter de se ré-inoculer la maladie. Par ailleurs il est indispensable de se laver soigneusement les mains avant et après tout contact avec les lésions. Si le patient est seul il peut laisser ses lésions à l’air libre, et cela est préférable. Si ce n’est pas le cas il devra les recouvrir d’un bandage ou d’un tissu.
Autres mesures
Il est essentiel pour toute personne ayant contracté la maladie de veiller à :
- boire régulièrement pour rester hydraté
- dormir suffisamment
- manger correctement
La santé mentale n’est pas en reste lors d’un isolement. C’est pourquoi les docteurs recommandent aux patients de pratiquer des activités qu’ils aiment et qui les apaisent. Et ce, en parallèle du contact avec leurs proches, via téléphone ou tout autre outil de communication.
Vaccination pour lutter contre le virus
Histoire du vaccin de la variole
Des chercheurs ont consacré de nombreuses années d’études pour mettre au point des vaccins plus performants, afin de lutter contre la variole (maladie éradiquée depuis 1980). Ils estiment qu’une vaccination antérieure contre la variole offre une protection croisée allant jusqu’à 85 % contre le Monkeypox. Bien que les effets de cette protection diminuent avec le temps, des études ont démontrées que leur efficacité peut durer plus de 20 ans ! Sachant que le vaccin contre la variole a officiellement cessé en Belgique vers 1975, on peut donc s’attendre à une certaine protection des adultes de plus de 50 ans.
Vous comprenez donc qu’il n’existe aucun vaccin pour lutter spécifiquement contre la variole du singe. L’agence européenne des médicaments a autorisé en 2013 l’utilisation du vaccin de troisième génération antivariolique contre la variole du singe : l’Imvanex.
Cependant, les données actuelles sur leur efficacité en cas d’épidémie ne sont pas suffisantes. Par conséquent, l’étude en parallèle de l’utilisation de ces nouveaux vaccins permettra rapidement d’en savoir davantage quant à leur efficacité.
Le vaccin en Belgique
Outre le fait que la vaccination de masse ne soit pas indiquée pour l’instant, le nombre de vaccins contre le virus Monkeypox présents en Belgique est actuellement limité. Fort heureusement, la Belgique a reçu début juillet : 3040 doses de vaccin Jynneos (version américaine de l’Imvanex) de la Commission européenne. Par conséquent, les critères de vaccination sont très stricts. En revanche, le 02 août 2022, le SPF Santé publique a élargi ces critères afin de vacciner en prévention les catégories les plus à risque dans les 4 jours suivant l’exposition :
- les travailleurs du sexe (masculins/transgenre)
- les employés de laboratoires en contact permanent avec le virus de la variole du singe
- les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes, et ayant contracté 2 infections (prouvées) au cours de l’année précédente
- les médecins ayant eu des contacts à haut risque sans équipement de protection
- les patients ayant eu des rapports sexuels avec un individu atteint du virus Monkeypox
Les personnes à risque d’infection grave (immunodéprimés/femmes enceintes/enfants) pourront bénéficier du vaccin jusqu’à 14 jours après l’exposition afin de diminuer la sévérité de l’infection.
Seule la première dose de ce vaccin peut être administrée. La seconde dose, quant à elle, le sera lors de la livraison des 30 000 doses (fin automne). Sauf pour les personnes immunodéprimées qui recevront une seconde dose à une intervalle de 28 jours.
A savoir ! Les personnes précédemment vaccinés contre la variole sont exclues. Et ce, car elles bénéficient toujours d’une protection (sauf en cas d’immunodéficience). De même que les personnes ayant déjà contracté une infection au Monkeypox.
Ce qu’il faut retenir de la variole du singe (Monkeypox)
Dans cet article nous avons découvert que la variole du singe est un virus contagieux qui peut se transmettre entre les êtres humains et également de l’animal à l’homme :
- par contact indirect : toucher un objet qui a été touché par une personne infectée
- par contact direct : converser avec un individu porteur du virus (micro-gouttelettes)
- par contact direct et étroit : contacts physiques et sexuels
Plusieurs symptômes caractérisent ce virus :
- fièvre
- maux de tête
- douleurs musculaires et dorsales
- maux de gorge ainsi qu’une difficulté de la déglutition
- asthénie
- éruption cutanée vésiculeuse accompagnée de démangeaisons
Dans de rares cas, ces symptômes peuvent notamment évoluer vers des complications telles que :
- surinfection des vésicules
- atteinte des yeux
- troubles digestifs ou du spectre ORL
- complications neurologiques ou pulmonaires
Afin de dépister le virus du Monkeypox, il faut :
- suivre un examen lors d’une consultation chez le médecin
- faire un test PCR
- confirmer le diagnostique au numéro suivant : 02/506 70 72 Bruxelles
Si vous êtes atteint par le virus de la variole du singe, il est important de :
- s’isoler pendant 3 semaines, jusqu’à ce que les lésions aient cicatrisées
- n’avoir aucun contact sexuel
- porter un masque chirurgical
- contacter l’établissement hospitalier le plus proche de chez vous (pour une vaccination). Retrouvez les noms et coordonnées ci-dessus dans la rubrique « Je suis atteint par le virus Monkeypox »
Il n’existe pas de traitement pour lutter contre la variole du singe. En revanche, il est possible de prendre un traitement symptomatique.
Les personnes pouvant bénéficier du vaccin sont les suivantes :
- travailleurs du sexe (hommes)
- médecins et employés de laboratoires
- hommes homosexuels
- personnes ayant eu un rapport sexuel avec un individu infecté
Prendre consultation pour la variole du singe
La variole du singe est une maladie virale qui gagne en attention en raison de récentes flambées épidémiques. Si vous présentez des symptômes ou si vous pensez avoir été exposé au virus, il est crucial de consulter rapidement. Notre équipe à la clinique Welliecare à Bruxelles est équipée pour évaluer votre situation, fournir un diagnostic précis et vous orienter vers le traitement approprié tout en vous conseillant sur les meilleures pratiques de prévention.
