AVC : les 7 signes avant-coureurs à reconnaître pour agir à temps
douleur testicule
Douleur testiculaire : comprendre les causes et savoir quand consulter
5 mai 2025
7 signes intolérance au gluten
7 signes d’intolérance au gluten à connaître absolument
7 mai 2025
douleur testicule
Douleur testiculaire : comprendre les causes et savoir quand consulter
5 mai 2025
7 signes intolérance au gluten
7 signes d’intolérance au gluten à connaître absolument
7 mai 2025
Show all

AVC : les 7 signes avant-coureurs à reconnaître pour agir à temps

7 signes avant avc

7 signes avant avc

Chaque année, en France, plus de 140 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Cela représente une toutes les quatre minutes. Pourtant, ce fléau silencieux reste encore mal connu du grand public, et trop souvent, les premiers signaux d’alerte sont ignorés, minimisés ou simplement incompris.

Ce manque d’information coûte cher : en intervenant dans les 4h30 suivant les premiers symptômes, les chances de récupération sont considérablement augmentées. Mais voilà le hic : dans certains cas, des signes avant-coureurs peuvent survenir plusieurs jours, voire semaines avant l’attaque elle-même. Ces signaux, bien que subtils, sont de véritables SOS que le corps envoie… à condition de savoir les écouter.

L’objectif de cet article est simple : vous aider à reconnaître les 7 signes précurseurs les plus fréquents d’un AVC, pour agir à temps, alerter les secours et, dans bien des cas, éviter le pire.

Qu’est-ce qu’un AVC ?

Un accident vasculaire cérébral (AVC) se produit lorsqu’une partie du cerveau n’est plus correctement irriguée par le sang. Privées d’oxygène et de nutriments, les cellules cérébrales commencent à mourir en quelques minutes. Cette attaque soudaine du cerveau peut laisser des séquelles irréversibles, voire entraîner la mort. Plus l’intervention médicale est tardive, plus les dégâts sont importants.

Il existe deux grandes catégories d’AVC :

AVC ischémique

Il représente environ 80 % des cas. Il est causé par un caillot sanguin (thrombus) qui bouche une artère cérébrale, empêchant ainsi le sang d’atteindre une zone du cerveau. Il peut être précédé d’un AIT (accident ischémique transitoire), aussi appelé « mini-AVC », qui présente des symptômes similaires mais réversibles en moins de 24 heures. Un AIT est un signal d’alarme majeur.

AVC hémorragique

Moins fréquent mais plus grave, il survient lorsqu’un vaisseau sanguin se rompt dans le cerveau, provoquant une hémorragie cérébrale. Cette forme est souvent liée à une hypertension artérielle non traitée, à des anomalies vasculaires (comme un anévrisme) ou à la prise d’anticoagulants. L’hémorragie comprime les tissus cérébraux et aggrave rapidement les lésions.

Les facteurs de risque

Plusieurs éléments augmentent les probabilités de faire un AVC :

  • Hypertension artérielle (le facteur de risque principal)
  • Diabète
  • Cholestérol élevé
  • Tabagisme
  • Obésité
  • Sédentarité
  • Stress chronique
  • Troubles du rythme cardiaque comme la fibrillation auriculaire

Les 7 signes avant-coureurs d’un AVC

Contrairement à ce que l’on croit souvent, un AVC ne survient pas toujours comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. Dans certains cas, le corps envoie des signes d’alerte plusieurs jours, voire semaines, avant l’attaque cérébrale. Ces symptômes ne doivent jamais être pris à la légère : ils peuvent annoncer un accident vasculaire imminent.

Voici les 7 signaux les plus fréquents à connaître.

1. Engourdissement ou faiblesse soudaine

Une sensation d’engourdissement, de picotement ou de faiblesse musculaire touchant le visage, un bras ou une jambe, généralement d’un seul côté du corps est un symptôme d’alerte classique. Même s’il disparaît après quelques minutes, il peut s’agir d’un AIT (accident ischémique transitoire), un mini-AVC qui préfigure un AVC plus sévère.

2. Difficultés à parler ou à comprendre

Une personne qui a du mal à prononcer des mots, à parler clairement ou à comprendre ce qu’on lui dit, sans autre explication (comme la fatigue ou une prise d’alcool), doit être immédiatement examinée. Un langage confus ou incohérent est un signal neurologique clair.

3. Problèmes de vision

La vision peut devenir floue, double ou carrément disparaître dans un œil. Ces troubles visuels soudains peuvent être passagers, mais ils reflètent une atteinte des zones du cerveau responsables de la vue. Là encore, l’apparente brièveté des symptômes ne doit pas rassurer.

4. Maux de tête inhabituels et intenses

Un mal de tête brutal, soudain et d’une intensité inhabituelle, parfois accompagné de nausées ou de vomissements, peut signaler une hémorragie cérébrale. C’est un symptôme à prendre particulièrement au sérieux chez les personnes hypertendues ou sous anticoagulants.

5. Perte d’équilibre ou troubles de la coordination

Difficulté à marcher droit, vertiges, sensation d’instabilité ou perte soudaine de coordination des mouvements peuvent traduire une atteinte du cervelet, zone responsable de l’équilibre. Si ces signes apparaissent sans raison évidente, ils justifient une prise en charge urgente.

6. Essoufflement ou sensation d’oppression

Même si ce n’est pas le symptôme le plus connu, un essoufflement soudain, sans cause cardiaque identifiée, peut signaler une perturbation du flux sanguin vers le cerveau. Il s’accompagne parfois d’une sensation de faiblesse générale ou de malaise inexpliqué.

7. Confusion ou troubles soudains de la mémoire

Des épisodes de confusion mentale, d’oubli inhabituel ou de désorientation soudaine (ne plus savoir où on est, ou ce qu’on faisait) peuvent être des signaux précoces, surtout chez les personnes âgées. Ce type de trouble peut indiquer que certaines zones cérébrales commencent à souffrir d’un manque d’oxygène.

Quand faut-il consulter en urgence ?

Devant un AVC (ou un AIT, son petit frère sournois), chaque minute compte. Le cerveau ne fait pas dans la poésie : dès qu’il est privé d’oxygène, les neurones meurent à la chaîne. On estime qu’à chaque minute perdue, ce sont près de 2 millions de neurones qui disparaissent. Autant dire qu’attendre « de voir si ça passe » est une stratégie qui frôle la catastrophe.

Reconnaître l’urgence : le test FAST

Le test FAST, acronyme anglais, est un outil simple et rapide pour identifier les signes d’un AVC et savoir quand agir :

  • F pour Face (visage) : demandez à la personne de sourire. Un affaissement d’un côté du visage peut indiquer une paralysie faciale.
  • A pour Arms (bras) : demandez-lui de lever les deux bras. Si l’un retombe ou ne peut pas être levé, il y a probablement une faiblesse musculaire.
  • S pour Speech (parole) : faites-lui répéter une phrase simple. Un discours confus ou des mots déformés doivent alerter.
  • T pour Time (temps) : si un ou plusieurs signes sont présents, il faut appeler immédiatement le 15 ou le 112. Pas « demain », pas « après la sieste », pas « après avoir demandé à Facebook ».

AIT : l’alerte à ne pas négliger

Un accident ischémique transitoire (AIT) provoque les mêmes symptômes qu’un AVC, mais ceux-ci disparaissent en moins de 24 heures. C’est là que réside le piège : beaucoup pensent que tout est rentré dans l’ordre. En réalité, un AIT est un signal d’alarme puissant. Près de 1 personne sur 3 ayant subi un AIT fera un AVC dans les semaines suivantes, souvent dans les 48 heures. Ce n’est pas une frayeur passagère, c’est une répétition générale avant le drame.

Ce qu’il faut faire immédiatement

  • Appelez les urgences (15 ou 112), même si les symptômes ont disparu.
  • Notez l’heure de début des signes : cela aide les médecins à décider du traitement (notamment l’éligibilité à la thrombolyse).
  • Ne donnez pas à boire ni à manger, surtout si la personne a des troubles de la parole ou de la déglutition.
  • Restez calme, mais pas lent. Ce n’est pas le moment de chercher un « bon médecin sur Doctissimo ».

Comment prévenir un AVC ?

1. Contrôle des facteurs de risque

  • Hypertension : fais-la surveiller, traite-la si besoin.
  • Diabète : surveille ta glycémie, surtout si tu es en surpoids.
  • Cholestérol : mange moins gras, fais un bilan sanguin annuel.
  • Troubles du rythme cardiaque : consulte si tu as des palpitations.

2. Hygiène de vie

  • Arrête de fumer (vraiment).
  • Limite l’alcool (2 verres max par jour, et pas tous les jours).
  • Bouge-toi : 30 minutes de marche, 5 jours par semaine.
  • Mange mieux : fruits, légumes, fibres, moins de sel.

Vous avez remarqué des engourdissements, des troubles de la parole ou des pertes d’équilibre ? À la clinique Welliecare à Bruxelles, notre équipe médicale est spécialisée dans le dépistage et la prévention des AVC. Ne laissez pas un symptôme sans réponse : un accompagnement rapide peut faire toute la différence.

4/5 - (1 vote)
Résumé
7 Signes avant-coureurs d’un AVC à connaître absolument
Titre
7 Signes avant-coureurs d’un AVC à connaître absolument
Description
Identifiez rapidement ces 7 signes précurseurs d’un AVC pour réagir à temps et prévenir des conséquences graves sur la santé. Une action rapide peut sauver des vies.
Auteur
Centre
welliecare
Logo

2 Comments

  1. Balla dit :

    Très intéressant et instructif.Peut aider à éviter des catastrophes..

  2. Anne Von Rohr dit :

    Excellent article. Le plus détaillé et complet trouvé sur le sujet. Merci!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *